L’extraordinaire parcours de Jean-Baptiste André GIORGETTI  (1918-1944

 

 

 

  

                Jean- Baptiste   GIORGETTI

 

 

 

Ce sont la découverte en Septembre 1944 sur un des inconnus du bois de la Reulle d’une paire de bottes de  la marque anglaise CAMDEN, et les déclarations du traître Georges PUJOL après son arrestation qui ont permis au groupe d’orienter utilement ses recherches pour connaître le nom du quatrième fusillé inconnu.

 

Jean- Baptiste GIORGETTI  a donc été formellement identifié en Août 2017 grâce à une comparaison d’A.D.N. avec son fils Jean-Marie né d’une liaison avec Maryse de ANDREIS des Forces Françaises Libres.

 

Jean-Baptiste GIORGETTI est né dans le village de VENACO en Haute-Corse le 20 Février 1918. Son père Don Pierre GIORGETTI était  Gendarme et sa mère se nommait Marie-Thérèse FABIANI. tout comme ses deux autres frères il a été enfant de troupe avant de s’engager dans l’Armée.

 

 

Avec le 53 ème Bataillon de Chasseurs Alpins il participe  avec le grade de sergent à la campagne de Norvège et de France. Fait prisonnier le 19 Juin 1940 il s’évade le 16 Août 1941 de son stalag et rejoint ANNECY  puis VILLEFRANCHE SUR MER où il est  démobilisé le 1er Mars 1943.

 

 

Rentré dans son village natal, après avoir participé à la Résistance locale, il se rend à ALGER où il est sélectionné par le B.C.R.A.  ( Bureau Central de Renseignements et d’Action ). Volontaire pour une mission en France il passe en  Angleterre où il suit un stage d’instructeur de sabotage et  rencontre Maryse de ANDREIS avant d’être parachuté dans la nuit du 10 Avril 1944 dans le sud-ouest du  Cantal.

 

Il  rejoint , sous les pseudonymes de Jean MAIGRET, de CAILLOT et de CHARRETTE , un maquis du Lot et Garonne   avec lequel il organise avec succès deux sabotages.

 

Puis il est affecté à TOULOUSE pour instruire  le groupe CASA (TEBOUL) et le groupe de l’Armée Secrète VIRA ( pour Raymond VIADIEU ) . Il participera avec le groupe VIRA  dans la nuit du 27 au 28 Avril 1944 au sabotage d’une partie des installations de la Poudrerie de TOULOUSE. Trahi par un ancien Résistant passé au service de la Gestapo Georges PUJOL, il est arrêté le 1er Juin 1944 en fin d’après-midi  au bar de la Poste rue de Rémusat à TOULOUSE en compagnie de sept autres personnes dont le couple qui gère le bar et Armand MASSON  dit TREMIE saboteur du B.C.R.A .

 

 

Après cette arrestation que l’on doit supposer très violente il est hospitalisé à l’ hôpital Purpan de TOULOUSE . Aperçu en très mauvais état physique , à la Prison St Michel de TOULOUSE, une dernière fois, le 25 Juin 1944, par ses codétenus qui seront déportés, Jean-Baptiste GIORGETTI est fusillé le 27 Juin 1944 dans le bois de la Reulle par les nazis du 2ème bataillon de réserve de la DAS REICH à la demande de la Gestapo.

 

 Le Sous-Lieutenant des Forces Françaises Libres Jean-Baptiste GIORGETTI  apprécié par ses camarades pour son courage proche de la témérité, est «  Mort pour la  France »  à 26 ans.